Buzz
[ What they say about us ]
« Il y a des jours comme ça ou on se dit qu’il existe sur cette terre des gens sympas. Et donc on a envie de parler d’eux et d’en dire tout le bien qu’on en pense. Bishop est un petit groupe français qui a auto-produit son premier album et qui a compris que, pour se faire connaître, internet n’était pas forcément le grand méchant loup qui foutait par terre l’industrie du disque, mais qu’il pouvait se réveler un outil fantastique pour toucher les gens qui n’auraient jamais entendu parler d’eux de manière générale. Donc, l’album entier du groupe est disponible en mp3 (avec quelques autres morceaux bonus) sur leur propre site : http://bishop.band.free.fr/. Si ça c’est pas sympa je vois pas ce qu’il faut. Si en fait je vois : encourager ce genre de groupe en achetant l’album ou les futurs si on a aimé, ça me semble être un bon deal.
Voilà pour la démarche, maintenant à vous de vous faire une idée de l’album. Les morceaux, qui sont censées être des démos mais ça ne s'entend pas du tout, sont très hypnotiques, faisant penser aux dernières compositions electro de Hood et de The Notwist. Les guitares, voix et batteries se confondent avec des rythmes electro très réussis. Parfois une ombre Beatles plane sur le très beau "James Bond Song". L’album se termine en beauté par les guitares hypnotiques et saturées de "Swap File", magnifique morceaux de près de dix minutes. La qualité de l’ensemble des compositions est vraiment de grande qualité, belle démonstration.
On peine un peu à sortir de cette ambiance, à redescendre sur le plancher, tellement on était envoûté. Groupe à suivre de près et démarche marketing à encourager... »
le sto, Musique Chroniques, December 2004.
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« La pochette de l’album 8 titres de Bishop représente un très beau ciel étoilé ; c’est normal, le duo en provenance d’Issoire (près de Clermont-Ferrand) a décidé d’intituler son premier recueil de chansons "It’s full of stars"... C’est normal, mais ce n’est pas si courant de nos jours, un ciel constellé d’étoiles : â cause de l’épaisse couche de pollution qui plane au-dessus de nos têtes comme une menace latente, il est impossible d’observer quoi que ce soit la nuit dans les grandes agglomérations... On fonce dans le mur avec un régulateur de vitesse intelligemment réglé sur 200 km/h. Mieux vaut donc se réfugier à la campagne (quand on peut)... et écouter les morceaux composés par Thomas Aussenac et Pierre Leloup.
Comme ça, on pense à autre chose : l’électro pop mélancolique et le rock (parsemé d’influences trip hop et post rock) instillé dans notre cerveau par Bishop a en effet un côté enivrant. Plus rien n’existe : on reste là où on était juste après avoir appuyé sur le bouton « play »... Cet album démo au son excellent possède même des vertus oniriques assez incroyables. A la fin de la première écoute, on s’en veut vraiment de devoir sortir de notre rêve pour aller appuyer sur la touche « repeat all ». Car de bonnes fées semblent s'être penchées sur le berceau du duo auvergnat : il est quasiment impossible de se lasser du chant en anglais - superbe -, de la qualité du songwriting et des instrumentations mêlant avec à propos électronique et organique. La grande variété des sons, des ambiances créées et du registre des voix (avec parfois des invitées) conduit à prédire un avenir rempli d’étoiles pour le groupe Bishop... »
Pierre Andrieu, www.foutraque.com and www.concertandco.com, December 2004.
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« Nocturne. Après 4 ans d'existence, Bishop publie tout juste son premier album - mais quel album! Chacune des chansons du brillant "It's full of stars" vaut à elle seule le détour. "Shevil", par exemple, voit le chant de Thomas Aussenac imposer, les dents serrées, une douceur dangereuse, les possibilités latentes d'un spleen contenu, d'une noirceur soyeuse. Un peu plus loin, les riffs de guitare power pop et les claviers naïfs d'"Electric horseman" raniment la nonchalance teintée de mélancolie héritée tout droit de l'esprit slacker des 90's. Une chanson peut en cacher une autre, et, au gré des morceaux, l'humeur semble changeante. Mais cette capricieuse légèreté de l'être, servie par une impressionnante maîtrise de la composition, révèle en toile de fond une profondeur abyssale. Incontournables, impressionnants de puissance, des titres tels que "James Bond song" et "Swap file" lèvent le voile sur la sensibilité venimeuse et policée d'une pop avec la violence à fleur de peau. »
Marie Daubert, Magic revue pop moderne, October 2004.
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« Il arrive quelquefois, lorsqu'on est chroniqueur musical,
de tomber sur une perle, une oeuvre qui se démarque des autres... comme ce disque.
Le duo qui compose Bishop a tout fait (ou presque, d'où la
présence de quelques invités) sur "It's full of stars", qui commence par "Shevil".
Une ouverture risquée, car le disque renferme d'autres titres bien plus accessibles.
Mais le pari est gagné : sur fond d'electro fracturée, une voix désincarnée
évoquant un Matthew Bellamy assagi nous parle d'une fille pas très fréquentable.
"Pale blue dream" tente le mélange entre des rythmes électroniques et une chanson
pop mélancolique débutant sobrement au piano. Pour situer et donner un élément
de comparaison même lointain, on pourrait citer Archive...
Et puis on arrive
à "Haunted waltz", selon moi le clou du disque : une valse étrange à la Bowie
circa-71. Quelle beauté... Après "Electric horseman", assez anecdotique, c'est
au tour de "James Bond song" de nous enivrer : une magnifique chanson pop de facture
classique, aux choeurs délicieux. Les deux dernières chansons, "IOU", au piano
dénudé et mélancolique, et "Swap file (The first sale doctrine)", entraînante
et aux choeurs une fois de plus superbes, terminent le disque de façon parfaite.
Bishop nous livre donc ici sept titres classieux, naviguant entre les terres
de l'electro et celles de la pop la plus pure, et ne sachant sur lesquelles
se poser, pour notre plus grand plaisir... »
Christophe Leroy, www.indiepoprock.net, September 2004.
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« C'est à Clermont-Ferrand que Bishop (hommage à l'android d'Alien) expérimente les sons et les styles depuis 2000. Après diverses participations, la formation devient stable en 2002 avec Pierre & Thomas qui imposent dès leur première production en 2004, un style, une identité forte, une ligne directrice mûre et réfléchie. On reconnaitra beaucoup d'influences dans leur musique, toujours hommage, jamais pastiche. Un son électro en arrière plan servant une base mélodique sensible, inspirée. On va en reparler.... »
Gilles Dobos, www.chrysalidemusic.net, July 2004.
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« James serait-il de retour. Aurait-il définitivement pu rassembler ses idées de wah wah échappées du fantastique "Laid", pour accoucher d'un disque mêlant porte mélodique longue vue, et assise electro minimale mais suffisante pour faire de son corps celui d'un derviche tourneur fringuant. Non Tim Booth s'est noyé il y a bien longtemps au coté de Badalamenti, et c'est un groupe d'Issoire (certes moins rock'n roll que Manchester) que l'on doit cette merveille pop "It's full of stars". Plein d'étoiles et surtout plein de bonnes choses vous faire briller les yeux, soit par le reflet, ou par l'humidité motive suscité par un "Haunted Waltz" flamboyant. Bishop pourrait bien rafler la mise avec ces chansons sorties de nulle part, ces chansons sans fausse note, sans excès, sans abus de tout, sans économie précieuse, sans manque de talent. Car il faut en avoir du talent pour faire de "Shevil" le digne successeur des albums maisons de Baby Bird avant que celui-ci tombe définitivement du nid voyant de l'oseille en bas de l'arbre. Il faudrait énumérer tous les titres de ce disque, faire de chaque morceau une chronique indépendante, faire de ces morceaux des étoiles de plus surplombant un ciel qui n'avait pas été à pareil fête depuis longtemps. Bishop s'invite sans rien demander, sans bruit, à la table des grands, reste aux tenants des destins musicaux de laisser faire Bishop avec des moyens dignes de leur talent. A coup sûr un des coups de cœur de l'année. Sublime. »
Gérald De Oliveira, www.adecouvrirabsolument.com, July 2004.
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« Sólo el título de la maqueta de Bishop ("It's full of stars") y el diseño de la portada (un atardecer eléctrico en el campo) da una buena idea de lo que te vas a encontrar a lo largo de los siete temas que contiene: un pop-rock un tanto oscuro con sus luces y sombras.
Afortunadamente, las luces son más, porque lo cierto es que suenan muy bien pero, ¿a qué? Desde un techno rock como el de "Shevil", en el que las programaciones lo son todo, hasta el "intento post pop rock" de "Swap File" (un muy buen tema, cargado de fuerza), el principal pero que se le puede poner a su trabajo es que no optan por una camino definido, si no que da la sensación de querer tocar muchos palos. La parte buena, es que todos los que tocan lo hacen con bastante solvencia.
En general suenan muy británicos, gracias a la personal y sugerente voz del cantante. "Pale blue dream" (que ellos definen como una electrobalada), por ejemplo, pasa de ser una balada grandilocuente a convertirse en un tema pop en cuanto hacen aparición la guitarra y la batería, ganando enteros, por cierto. Por que eso sí lo hacen muy bien, y ahí suenan mucho más compactos. Durante la comunión de la electrónica y electricidad, Bishop da lo mejor de sí mismo. No es sencillo conjugar la electrónica con las guitarras eléctricas, y más si uno está haciendo pop, sin caer propuestas que están demasiado asumidas para sorprender. Hay ocasiones en que Bishop lo consigue, como en "James Bond song", donde la voz suena grandiosa con su pose glam y las programaciones se ponen al servicio de una música con identidad propia, completando su sonido y generando un contexto en el que las guitarras pueden desarrollarse de un modo controlado. Sin que, además, por eso deje de sonar a pop inteligente.
Con un sonido bastante cuidado (bendita tecnología), los franceses no saben muy bien qué camino tomar y, en cuanto se decidan, no cabe la menor duda de que tendrán muchas cosas que decir. Porque habilidad no les falta, es sólo tiempo. Que se concentren las estrellas. »
Antutxo Martinez, www.indyrock.es, June 2004.
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« Chaland. Alors que l'été s'annonce à nouveau chaud et pesant, on découvre aujourd'hui le remède miracle à cette future torpeur : Bishop et ses morceaux frais, légers, entêtants. Rien à faire désormais de l'énième rupture de stock en ventilateurs de notre supermarché habituel et surtout du ton méprisant du vendeur lorsqu'il nous délivre la nouvelle. C'est décidé, on se passera plutôt "Shevil" ou "Pale blue dream" en boucle, allongé, évitant tout mouvement inutile, baignant dans notre propre sueur et la moiteur d'une nuit sans brise. Leur musique et cette voix rafraîchissante (un petit côté Dave Gahan de Depeche Mode période "Dream on" sur le premier morceau d'ailleurs) nous feront vite oublier les gouttes qui perlent, roulent et trempent inexorablement les draps. et ça fait du bien par où ça passe car il y a fort longtemps qu'on n'avait pas eu entre les mains de la pop (on va appeler ça comme ça) aussi enthousiasmante. Pourtant il ne s'agit là que d'une démo, "It's full of stars", autoproduite et téléchargeable, pochette incluse, sur le site minimaliste du groupe. De là vient peut-être cette impression de fraîcheur qu'on apprécie tant chez les groupes qui se lancent et chez qui les imperfections inévitables (du son même jusqu'au mixage) accentuent d'autant le charme de l'ensemble et font fondre, malgré nous, nos barrières habituellement plutôt élevées et parfois même barbelées. Une démo de sept titres, donc, bien ficelée avec un bon son et tout ce qu'il faut là où il faut pour accrocher le chaland, notamment, et ça joue beaucoup, un très bon choix d'enchaînement des morceaux.
Contagieux. Tout commence calmement avec "Shevil" et "Pale blue dream" qui, de leurs rythmiques électro, feront notre bonheur estival (mais je me répète !) ... Puis vient le tubesque "Haunted waltz" où on découvre une vraie dynamique de groupe, des guitares tortueuses et un chant qui nous montre de très jolis aigus (après de très beaux graves) et nous transporte complètement. Et c'est une des forces de Bishop de maîtriser plusieurs facettes au niveau du chant, du charme au mystère, du calme à la transe, toujours très bien senti, toujours dans le bon feeling. Mais j'étais parti sur l'évolution des morceaux de cette démo et je m'égare... En réalité, les chansons semblent fonctionner par deux pour les ambiances et affinités. On a d'abord de l'électro calme sur les deux premiers titres, puis un style un peu plus classique, mais extrêmement efficace, au niveau de l'orchestration sur les deux suivants, "Haunted waltz" et "Electric horseman". Si ce premier est irrésistiblement pop, contagieux et promis à un bel avenir de classique, le deuxième s'infiltre plus insidieusement par tous nos pores pour nous envelopper et nous élever tranquillement jusqu'à ce beau final tout en retenue. Vient ensuite l'extraterrestre "James Bond song", ses deuxièmes voix éthérées et son tempo aussi lent qu'accrocheur. Là on ne répond plus de rien, on se laisse porter sans réfléchir... Et ce n'est pas son pendant, l'aérien "IOU", qui nous ramènera sur Terre avec son piano tranquille et son chant délicat qui se dépose en nappes successives à nos oreilles tout en flottant là, juste sous le plafond.
Chaloupé. Sept titres, des morceaux en couple plus ou moins fidèles, le compte est bon, il reste forcément un titre quelque part, un inclassable qui en vaut deux, et ils nous l'ont gardé pour la fin, c'est encore meilleur. Voici donc le sommet de l'album, "Swap file (the first sale doctrine)". Oh ce n'est pas le sommet commercialement parlant (comme semble le confirmer le titre), ce n'est justement pas un tube, loin de là. C'est un morceau de fin d'album comme tous les disques devraient en posséder un, un morceau qui donne le temps de prendre congé, de s'habituer à l'idée que la fin est proche sans nous laisser choir lamentablement. Prenez quelques guitares noisy de la grande époque (début '90, my bloody valentine, tout ça...), ajoutez-y un petit rythme un peu chaloupé, un peu baggy (en assez lent), n'oubliez pas une voix désarmante, sure de son effet, proche d'un Tim Booth (James) en grande forme et retenue, saupoudrez de deuxièmes voix hypnotiques, faites revenir le tout pendant plus de neuf minutes (à la Stone Roses) pour la bonne bouche et vous avez au final une pièce maîtresse comme peu savent encore en faire. Il faudrait aller lorgner du côté des premiers Verve ("All in the mind" ou "Gravity grave") pour avoir une idée plus juste de ce que ça peut donner à l'écoute, et c'est magique.
Ventilateur. Un nouveau groupe à suivre de près donc, des petits frenchies sans complexes et qui se font visiblement plaisir et à nous aussi par ricochet. Et que demander de plus maintenant sinon un été gris et pluvieux (eh oui, toujours pas trouvé de ventilateur en attendant)... On peut toujours rêver - le nez dans le ciel étoilé de Bishop - mais on le sait déjà, l'été sera chaud et bon... »
Gab, www.lecargo.org, June 2004.